mardi 10 février 2015

WWF Summerslam 1988 - 28 Août 1988 - Je ne suis qu'un Honky Tonk Man

WWF Summerslam 1988 - 28 Août 1988

J'avais vraiment le goût de regarder le Royal Rumble de 1993, vu que c'est le show qui suivrait logiquement les deux Monday Night Raw que j'ai vu. Cependant, j'ai promis à mes chers amis que je les attendrais avant de voir Papa Shango s'accoter sur le troisième câble et faire semblant de forcer pour se retenir. Qu'est-ce qu'on fait dans ce temps-là?

On recule encore plus loin dans les archives du WWE Network jusqu'à ce qu'on trouve quelque chose qui a l'air intéressant. Comme un gala qui nous promet que le Honky Tonk Man, imitateur d'Elvis numéro un dans le monde entier, défendra son championnat Intercontinental contre un adversaire mystère.

Vu que l’événement date de 1988, je sais déjà qui est son adversaire parce que j'en connais plus que nécessaire sur la lutte, mais je n'ai pas inclus son nom dans la description au cas où vous n'auriez jamais entendu parler de Summerslam 1988 auparavant. Ça se pourrait. Si vous lisez ceci, je vous ai probablement achalé pour venir ici.



- Le premier match met en vedette les British Bulldogs, accompagnés de leur chien Mathilda, contre les Frères Rougeau. Le match est correct, sans plus, mais il y a deux choses qui m'ont quand même marqué: La première est la moustache de Raymond Rougeau qui même dans sa jeunesse, avait l'air de l'oncle que tu vois une fois par année quand t'es enfant et qui t'apportes toujours les cadeaux les plus "cool", comme des Legos ou des tortues ninjas. La deuxième, c'est la musique des Rougeau, qui parle de Barry Manilow et qui montre à quel point ils voyagent beaucoup en mentionnant Montréal et Memphis. Isabelle Boulay a essayé de faire mieux des années plus tard en parlant de Baton-Rouge et de Matane dans la même toune, mais les Rougeau le font beaucoup mieux.


- "Ravishing" Rick Rude se bat contre Junkyard Dog dans un match qui devrait pas valoir grand chose, mais il faut jamais sous-estimer Rick Rude quand vient le temps de faire des niaiseries. Premièrement, Rude a la face de JYD d'imprimer sur ses collants, directement dans la région de la bizoune. Je sais pas si c'est supposé être de l'intimidation ou une invitation, mais ça marche pas fort fort d'une manière ou d'une autre. Vers la fin du match, Rude monte sur la troisième corde et baisse ses culottes, fort heureusement pour dévoiler une deuxième paire de collants. Ceux-là ont la face de la femme de Jake Roberts dans la région des parties intimes, parce que selon Gorilla Monsoon, Rude avait essayer de la "frencher" il y a de cela quelques semaines avant de se manger une claque. Bien entendu, Jake Roberts intervient pour mettre la volée à Rude et essayer de lui enlever sa dernière paire de collant, parce que la meilleure façon de dire à une autre personne que t'es pas content, c'est en essayant de lui enlever ses bobettes.


- Le Révérend Slick, que nous avons vu la dernière fois en 1993 en train de sauver Kamala, se retrouve ici en train de faire semblant d'être communiste comme gérant pour les Bolsheviks, une équipe de Soviétiques. En 1988, l'URSS en était à ses derniers milles, et ne peut donc que se permettre d'envoyer deux zoufs, Nikolai Volkoff et Boris Zukhov, qui sont parmis les pires lutteurs de la décennie. Volkoff a l'air semi-lobotomisé et porte ses culottes beaucoup trop hautes en dessous des "nipples", tandis que Zukhov porte un maillot beaucoup trop serré pour ses bourrelets et a l'air d'un jambon dans du Saran Wrap rouge. Les Russes perdent rapidement contre les Powers of Pain, au cas où ça vous inquiétait.

- J'ai toujours détesté le Brother Love Show, principalement parce que je parlais pas anglais dans ce temps-là, et que le segment avait alors l'air de d'un vieux épais avec la face peinte en rouge qui fait des "BLA BLA BLA!" pendant 10 minutes dans un micro. Avec le recul, je me rend compte que c'est pas meilleur quand tu comprends ce qui se passe, mais au moins "Hacksaw" Jim Duggan passe le temps en faisant des faces de sans dessein. Regardez-moi ça!



- On arrive FINALEMENT au Honky Tonk Man! Honky est supposé défendre son championnat Intercontinental contre Brutus "The Barber" Beefcake, mais ce dernier n'est pas en état de se battre. C'est parce qu'il s'est fait attaquer par "Outlaw" Ron Bass, un lutteur qu'on a tous oublié. Bass tapoche Beefcake au point ou celui-ci se met à saigner abondamment, et la WWF est obligé de nous mettre un gros "X" rouge devant les images tellement c'est barbare. Pourquoi Bass est fâché comme ça contre Beefcake? Monsoon ne prend pas la peine de nous l'expliquer. J'assume donc que c'est parce que Beefcake a manqué la coupe de cheveux de Bass, avec comme résultat une coupe Longueuil, mais pas à sa pleine longueur. C'est plate, mais c'est quand même un peu de la faute à Ron Bass s'il a voulu se faire couper les cheveux par un gars qui utilise exclusivement des sécateurs comme instrument.


- En tout cas, Honky Tonk Man se retrouve sans adversaire. La WWF lui en trouve un nouveau, mais Honky est tellement confiant qu'il veut pas savoir qui va l'affronter. C'est pas vraiment une bonne idée, parce que ça veut dire qu'il a pas le temps de se préparer, mais c'est pas comme si Honky Tonk Man était reconnu pour son génie. Le gars est célèbre parce qu'il s'habille comme Elvis et chante sa propre chanson thème. C'est tout. Une fois sur le ring, il attend donc son adversaire, qui s'adonne à être nulle autre que le Ultimate Warrior. Pif paf pow, c'est fini en 18 secondes. Honky Tonk Man a jamais eu le temps d'enlever son suit d'Elvis style "fin de vie à Las Vegas". Ultimate Warrior est le nouveau champion et lui a passé dessus comme un camion.


- Dino Bravo, champion Québécois, est accompagné vers le ring par Frenchy Martin, un homme supposé être un gérant de lutte mais habillé comme un peintre. Le match contre Don Muraco vaut pas de la marde, puisque les deux adversaires sont à peu près aussi mobile qu'une tortue pris dans du ciment frais. Il faut quand même noter que Bravo utilise "La Marseillaise" comme chanson thème, parce que selon la WWF, un gars qui regarde la TV dans son salon en Oklahoma ne fera pas la différence entre un Québécois et un Français.

- Les Mega Powers, Hulk Hogan et Macho Man Randy Savage, s'en prennent aux Mega Bucks, Ted Dibiase et Andre The Giant. Le match est vraiment moyen, mais ça devient épais vers la fin quand Miss Elizabeth aide Macho Man et Hulk Hogan en montant sur le ring et en enlevant sa jupe, nous révélant un costume de bain tout ce qu'il y a de plus normal. Puisqu'on est encore dans les années 80, Dibiase et Andre ne peuvent pas arrêter de regarder, traitant le tout comme si elle venait d'arracher tout son linge avant de s'arroser avec de l'huile pour bébé. Hulk Hogan gagne, parce qu'il est Hulk Hogan. Jesse Ventura arbitre le match, tout le monde pense qu'il est vendu à Dibiase, mais il change rien. Il est juste là pour arbitrer en chemise à franges.

AFFAIRES PLATES

- Bad News Brown se bat contre Ken Patera. Dans mes souvenirs, Patera avait un afro blond, mais ce n'était apparemment plus le cas en 88. Il se passe pas grand chose, et puis Brown gagne parce que.

- Demolition retiennent leurs ceintures de champions par équipe en battant la Hart Foundation. C'est honnêtement un excellent match, surtout puisque Jim Neidhart est plus athlétique qu'il en a l'air, mais je suis ici pour parler d'affaires niaiseuses, pas de bons matchs compétitifs.

- Big Boss Man contre Koko B. Ware. Ça serait bon si Koko B. Ware avait ses culottes de MC Hammer, mais il va seulement les acheter dans quatre ans.

- Jake "The Snake" Roberts affronte Hercules et gagne. Il s'agit de Hercules Hernandez, et non pas du Hercules de Kevin Sorbo qui passait mal traduit à TQS les samedis à l'heure du souper dans les années 90. Ça ne se retrouverait pas dans la catégorie "affaires plates" si c'était le cas.

RECOMMANDATION: Assez moyen. Beaucoup de choses épaisses, mais en segments trop courts. Même si vous voulez l'écouter pour voir des matchs intéressants, y'a pas grand chose à part Demolition vs Hart Foundation. C'est en écoutant des vieux matchs qu'on se rend compte que les stéroïdes n'aidaient pas vraiment à rendre les lutteurs plus agiles. Ils sont découpés en maudit, par exemple. À part Volkoff et Zukhov, qui ont toujours eu l'air mou.

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