Savez-vous ce qui, avec le recul, était vraiment niaiseux? Les dernières années de la WCW. Si on est honnête, la WCW a toujours été un peu tout croche, mais c'est surtout avec l'arrivée de Vince Russo que tout a pris le bord. Qui est Vince Russo, me direz-vous?
Vince Russo est le scénariste qui décidait des histoires, des matchs, et qui écrivait les segments entre les match. L'homme est légendaire dans l'industrie parce qu'il avait un sens de l'humour extrêmement douteux et qu'il perdait facilement le focus. Il oubliait souvent les histoires qu'il avait commencé, et s'il trouvait une "meilleure" idée avant la fin, il changeait tout simplement l'histoire pour inclure son moment de génie. C'est comme si le reste avait jamais existé. Imaginez écouter "La Petite Vie", mais quand la deuxième saison commence, Popa est devenu boucher pis y'a un 5e enfant qui s'appelle Alfred qui est apparu de nulle part.
En gros, c'est le gars parfait si vous écoutez la lutte pour rire des moments épais ou parce que vous aimez ça regarder la télé la bouche grande ouverte en vous demandant comment ça se fait que quelqu'un a décidé de mettre de l'argent pour produire quelque chose d'imbécile de même. SI vous écoutez "The Room" pour le fun, vous aimez Vince Russo.
Voici donc le premier gala de la WCW écrit par monsieur Russo.
Il faut quand même spécifier que, parfois, un ou deux bons matchs se faufilait dans le show. On en parlera pas trop fort.